La recherche continue.

98% de nos travaux ne sont pas connus du monde. Les 2% restants le changent à jamais.98% de nos travaux ne sont pas connus du monde. Les 2% restants le changent à jamais.

Chercher, échouer, poursuivre les recherches

Avant qu’un seul médicament ne soit commercialisé, 10’000 éléments doivent être analysés. Parmi ceux-ci, seuls une dizaine font l’objet d’une analyse clinique approfondie jusqu’à ce que les chercheurs réussissent à transformer un élément en un médicament efficace.

Comment les sociétés de recherche savent-elles en général dans quelles directions chercher? En posant beaucoup de questions pour limiter les possibles champs de recherche: quelles maladies nécessitent de nouveaux médicaments? Existe-il des médicaments actuellement commercialisés pour lesquels il faudrait diminuer les effets secondaires? A-t-on maintenant plus de connaissances sur une maladie particulière, ce qui légitime la recherche?
Lorsqu’un champ de recherche concret est défini, des scientifiques spécialisés en chimie, biologie, médecine et pharmacie entrent en jeu et contribuent par différentes petites étapes à la progression continue d’un médicament dans la chaîne de recherche. Jusqu’à l’autorisation espérée.


Le processus est aussi long car les chercheurs veulent exclure au maximum les effets secondaires et une efficacité insuffisante. Ce n’est que lorsqu’une substance a réussi tous les essais précliniques requis qu’elle peut être testée sur l’Homme.

Grâce à leur patience et leur ténacité, les chercheurs mettent en moyenne 12 ans pour mettre au point un seul médicament. Ils procèdent à des séries d’expériences uniquement pour repartir de zéro peu avant la ligne d’arrivée. Ainsi, des chercheurs ont effectué 150 essais infructueux entre 1998 et 2017 afin de mettre au point un médicament contre la maladie d’Alzheimer, seuls quatre médicaments ont reçu une autorisation dans ce domaine thérapeutique.

Une qualité importante chez les chercheurs est aussi incontestablement leur capacité à accepter l’échec, ainsi qu’à poursuivre leurs efforts tant que leur travail ne fera pas partie des 2 % qui changeront à un moment la face du monde. Renoncer n’est pas une option: nos recherches continuent.

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